Le Topic Officiel du Salon de Genève 2009

Actualité automobile oblige, c'est partit pour un nouveau salon pleins de nouveautés , je m'excuse d'avance que les photos soient mises au compte goutte actualité personnelle oblige également...Cependant, rien ne vous empêche d'en mettre à votre tour si vous en avez le temps et l'occasion...

Je vais commencer ce Topic par la Nouvelle Polo De Volskwagen

Après la Golf VI, voilà la Polo V aperçue sur un 4x3 publicitaire quelques jours avant le salon. Volkswagen décline sur sa citadine ses préceptes esthétiques (vive l'horizontalité) en offrant une Polo costaude qui tutoie les 4m (3.95m). En adoptant un regard de Scirocco, celle qui fut autrefois une fourmi se positionne dorénavant comme une valeur établie, capable de rassurer l'acheteur qui aura dans son garage une vraie mini Golf.

Au programme de cette nouvelle génération, 5 nouvelles motorisations TSi et TDi Common Rail allant de 60 à 105 ch qui devraient préserver le contenu de votre porte-monnaie. Chaque modèle dispose d'un ESP de série alors que l'objectif est d'obtenir 5 étoiles Euro Ncap.

Pour être plus économe, la nouvelle Polo voit sa structure s'alléger de 7.5% tandis que les nouvelles motorisations acceptent maintenant la boîte DSG. Ainsi, la version 1.2l TSI développe 105 ch et ne consomme que 5.5l/100km et ne rejette plus que 129 gr/km. La version 1.6l TDi 90 ch en mode Blue Motion (prévue pour fin 2009) ne rejette plus que 96 gr CO2/km pour une consommation de 3.8l/100km. Un record sur le marché pour une auto 5 places.

3 niveaux de finition disponibles au lancement (avec le Highline en haut de gamme) avec la climatisation semi-automatique de série dès le niveau intermédiaire, la Polo adopte aussi une instrumentation inspirée de la Golf et des fonctionnalités haut de gamme comme le système de navigation RNS310 et son écran tactile. Le rétro-éclairage blanc des compteurs devrait séduire également.

La nouvelle Polo sera commercialisée fin juin.

Citroën DS Inside

Lors de la première présentation du label DS, nous avions découvert en première avant le concept DS Inside qui préfigure le premier modèle du label luxe de Citroën à savoir la DS3.
On nous avait promis une nouvelle version de ce concept pour Genève et nous l’attendions avec impatience car nous avions été frustré lors de notre première rencontre.
Et bien, il semble bien que Citroën a décidé de faire durer le suspens car nous n’en avons pas su d’avantage. Installée dans un recoin du stand Citroën, la « DS Box » présente le concept DS Inside dans une nouvelle livrée (robe grise métallisée avec un toit et des rétroviseurs roses). Pas de quoi à tomber renverse ! Nous avons pu l’observer sous tous les angles et constater que le montant B qui semblait avoir disparu est bel et bien présent mais sa partie supérieure est tout simplement dissimulée par la vitre. Globalement, cette observation plus poussée à permis de se rendre compte que les lignes sont très réussies. Impossible en revanche de découvrir il faudra encore patienter.
Fabriquée en France, la DS3 sera commercialisée en 2010.

Bugatti Veyron Bleu Centenaire, célébration colorée

Pour célébrer les 100 ans de la marque, la Bugatti Veyron Bleu Centenaire est bien là. Mais les délires de puissance que la planète internet lui ont attribués n'étaient en fait qu'une vue de l'esprit, au mieux un désir ... pas exaucé. En effet, la liste des caractéristiques de cette Bleu Centenaire ne révèle rien de plus superlatif que la fiche d'origine qui, je vous le concède, n'a pas vraiment besoin d'être améliorée. Oui, malgré ce que peuvent dire quelques préparateurs, la Veyron n'a pas encore de concurrentes, donc aucun besoin d'upgrade moteur.

Nous retrouvons un W16 de 8l de cylindrée, 1001 ch et 1250 Nm de couple donnant "plus de 400 km/h" mais le tout est recouvert d'un bleu de France mat pas forcément désagréable à l'oeil rehaussé de touches d'aluminium (rétroviseurs) et posé sur des jantes exclusives tandis que l'intérieur se pare d'un blanc que je n'oserai même pas fouler avec mes charentaises sorties de la machine à laver !

Cette Bleu Centenaire est unique et sera vendue 1.35 million d'euros.

A côté, la Grand Sport ou le seche-cheveu le plus cher (et le plus rapide) du monde trône sur le stand au ratio m²/ch le plus impressionnant du salon !

Qui suis-je ? Des origines japonaises, un profil de break, des hanches musclées, un 4 cylindres turbo sous un capot percé d’une large prise d’air… Non, je suis la nouvelle Mazda3 MPS.

Abandonnant les berlines 3 volumes longtemps plébiscitées, la 4 portes à hayon semble maintenant devenir la silhouette favorite des marques japonaises. Pionnière avant que la Subaru Impreza et la Mitsubishi Lancer Sportback s’y mettent, la Mazda3 s’est offerte récemment un restylage bienvenu, donnant plus de caractère et d’identité à une face avant jusqu’ici passe-partout, dans l’esprit très réussi des MX5 NCFL et RX8 restylées.

Pour cette édition 2009 du salon de Genève, c’est la version MPS qui est présentée en première mondiale. Disparue la (trop) grande sobriété de celle qu’elle remplace, la nouvelle affiche sans complexe ses prétentions, avec des ailes élargies et des bas de caisse spécifiques, ainsi qu’une très large prise d’air sur le capot et un bouclier généreusement ajouré ayant pour mission commune de refroidir la bouillante mécanique.

Cette dernière n’a d’ailleurs que très peu changé : le MZR 2,3l DISI suralimenté délivre toujours ses 260ch et ses 380Nm sur les seules roues avant via un différentiel à glissement limité, mais la fée électronique a permis tout de même au passager de diminuer son appétit de 0,5l au 100 km et la boîte 6 offre désormais des rapports plus longs. Pas besoin de ressortir le chronomètre, Mazda annonce des performances similaires : 0 à 100 km/h en 6,1s et 250km/h en pointe.

La Mazda3 MPS sera commercialisée à partir du second trimestre 2009 pour un prix qui n'a pas encore été communiqué.

Peugeot 3008

Crossover est le terme fourre-tout à la mode chez les designers pour définir les formes de véhicules les plus improbables. La Peugeot 3008 en fait partie. Monospace ? Oui, un peu. SUV ? Aussi oui. Berline ? On peut le dire. Le résultat de ce cocktail prête en tout cas à débat d’un point de vue stylistique. L’intérieur, par contre, fait l’unanimité.

On a tout dit sur le physique du 3008. Une bouche d’adolescent sortant de chez l’orthodontiste, un profil de tortue bossue surélevé soulignant le petit diamètre des roues, des feux arrière en étoiles de mer lépreuses, la ligne, qualifiée d’anticonformiste par Peugeot, ne semble pas fonctionner, que ce soit dans son ensemble ou en s’attardant sur les détails.

Cependant, l’intérieur rajoute une nouvelle influence : celle du coupé. Et c’est là, par contre, une vraie réussite : la large console centrale fortement penchée donne un côté sportif inattendu, surélevant le pommeau de levier de vitesse et entourant conducteur et passager. A son volant, l’excellente position de conduite permet d’oublier l’extérieur, se rapprochant plus d’une berline, voire d’un coupé, que d’un 4x4 ou qu’un monospace.

Techniquement, la Peugeot 3008 présente deux spécificités intéressantes. Tout d’abord son coffre modulable, qui s’ouvre en deux parties et dont le plancher peut être réglé à trois niveaux différents pour compartimenter son chargement. Ensuite, le Grip Control. En attendant une véritable transmission à 4 roues motrices prévue pour 2011 en même temps qu'une motorisation hybride, ce système optionnel est un package comprenant des pneus Mud & Snow (pour boue et neige) et un ESP intelligent offrant 5 modes : standard, neige, tout terrain, sable et off.

Commercialisée en avril de cette année, la Peugeot 3008 donnera le choix entre 6 motorisations, quatre diesel, du 1.6l HDi 110ch au 2.0l HDi 163ch, et deux essence, le 1.6l VTi de 120ch et le 1.6l THP de 160ch, pour des prix compris entre « 18 000 à 28 000€ ». En espérant que la 3008 échappe à la malédiction commerciale des Peugeot à double 0 jusqu’ici.

Mégane Scénic

Il arrivera en France au printemps 2009. En attendant, nous avons pu constater par nous même le physique particulier du nouveau Scénic. Une silhouette fluide selon Renault, plus travaillée. La face avant reprend l'identité visuelle de la marque avec un capot plongeant en 2 parties et d'immenses feux. Seule la partie arrière et notamment les feux, permettent de faire la distinction entre Scénic et Grand Scénic. Les feux du Grand Scénic sont en boomrangs (véhicule gris) alors que ceux du Scénic sont en boomrangs inversés (véhicule rouge) subtil ! mais pas très harmonieux. Cela reste plutôt consensuel et en retrait par rapport au redoutable Citroën C4 Picasso.

Mais bien heureusement le Scénic n'a jamais vraiment misé sur son physique pour réussir. Sa force c'est son habitabilité, sa modularité et son ergonomie. Et de ce côté Scénic progresse une fois de plus. La visibilité progresse de 8% grâce à des montants de baie de pare-brise élargis. L’augmentation de l’empattement est à mettre au bénéfice des occupants. La 2e rangée avec 3 sièges indépendants s'occulte aisément et permet d'obtenir un volume de chargement plus généreux. 10% en plus par rapport au Scénic 2. Même constat pour les rangements dissimulés dans l'habitacle. Près de 92 litres. En ce qui concerne l'ergonomie, elle reste très poussée, mais pas toujours très avenante. La planche de bord en forme de vague nous laisse passablement enchantés.

Du côté des équipements c'est enfin une bonne nouvelle puisque désormais le Scénic bénécifie du Carminat TomTom, un vrai système de navigation. On note aussi l'arrivée d'un grand écran lisible et d'une aide au stationnement avec caméra de recul.

6 motorisations au catalogue, dont les nouveaux moteurs TCe (essence) et Dci (diesel) de 130 ch. La boite auto sera disponible sur le dCi 150 ch dans un premier temps. Côté dynamique, Renault a tâché d'effacer le roulis de son véhicule, et d'apporter une touche de feeling à la direction assistée électriquement. Les tarifs restent une fois de plus confidentiels. Commercialisation : printemps 2009.

Skoda Yeti

Aperçu à de multiples reprises sous la forme d’un concept, Skoda créé la surprise en nous présentant la version définitive du Yeti, le premier SUV de la marque tchèque. Prévu à la base pour être dévoilé à Francfort, la filiale de Volkswagen l’a finalement révélé aujourd’hui. Mesurant 4,22 m soit une longueur proche du Roomster, le Yeti est toutefois plus large que son frère de gamme.
Comme les références du segment des SUV (Rav 4 et Qashqai), le Yeti sera disponible en 2 et 4 roues motrices. Parmi les motorisations commercialisées, on trouve 3 diesels qui sont des déclinaisons du 2.0 TDI. Avec la transmission intégrale, seront disponibles le 2.0 TDI 110 ch, 140 et 170 ch dont la première version sera dans la zone neutre en matière de rejet de CO2. Une belle performance pour un 4x4. La version 2 roues motrices sera disponible pour sa part avec le 2.0 TDI 110 ch.
Les ventes débuteront au mois d’octobre mais les français pourront admirer le Yeti à l’occasion du Tour de France puisque 10 exemplaires parcouront les routes avec la caravane du Tour.

Alfa Romeo MiTo GTA

c'est un peu la version Bogdanoff de la petite citadine du Trèfle. Le menton lui pousse, les paumettes s'épaississent, le regard se cerne, bref, ça peut effrayer les amateurs de sobriété. Pourtant, comme pour me faire ravaler ma morgue gratuite, Alfa a disposé quelques mètres derrière son concept un coupé Giulia Sprint GTA 1300 Junior dont les ailes rivetées ne faisaient pas non plus dans le subtil. Comme quoi, la MiTo GTA est bien dans la veine de ses devancières avec ses jantes en 19 pouces et ses ouïes de refroidissement inspirée de la 8C.

Une Gran Turismo Alleggerito peut paraitre épaisse mais ce sont ses qualités dynamiques qui prévalent. Avec la MiTo GTA, le physique est donc raccord avec l'histoire même s'il peut paraître un peu too much tandis que la fiche technique nous mettra effectivement en appétit.

Le 1750 Turbo de 240 ch qui doit l'animer promet des "performances" de 3 litres" pour des consommations d'un 4 cylindres de base. Par contre, la suspension intelligente active et le système de paramétrage ALFA DNA indiquent que le conducteur d'aujourd'hui n'est pas le même qu'il y a 40 ans et qu'une certaine dose d'assistance garantissant la performance est nécessaire pour séduire le client.

L'habitacle ultra sportif (logement pour les casques, harnais 4 points, baquets) et le RadioNav sorte de télémétrie embarquée informant de l'état de l'auto durant la conduite, des réglages choisis et des performances (chronomètre, G ...) en résultant positionne clairement l'auto comme un objet pour hardcore driver. Le geek-pilote a de l'avenir.

Quand il n'y a pas les coms je les fais moi même :

Pas Grand chose à dire sur cette Skoda assez réussie, si ce n'est que cette marque a eu de la chance d'être rachetée par Volskwagen tout comme Seat...

Nouvelle Polo 5 Blue Motion

1.6 TDI 90 CH , 87 grammes de co2 et 3,8 Litres au cent !!!!

Comme Scénic et Mégane, la nouvelle Clio 3 installe son indentité visuelle. En s'approchant sur le stand Renault, on s'aperçoit que cette Clio retrouve son pétillant d'antan, surtout dans cette livrée vert pomme.

La nouvelle Clio 3 est plus grande également. Elle croit de 41 mm par rapport à l'ancienne par un travail sur les porte-à-faux. Pour le reste, tout est identique.

Renault affine également sa touche sportive en commercialisant en, avant-goût de la RS, une déclinaison GT. Qui elle, n'est pas des plus discrètes. Elle se distingue par une teinte exclusive, EDF, pardon Bleu Malte, des jantes 16'' anthracites et un calandre noir brillante. A l'arrière, on retrouve toute la panoplie du tuner du samedi, avec double canule d'échappement, becquet, etc. La base roulante a été modifiée pour apporter une touche de raideur à l'amortissement. Cette version GT peut recevoir trois motorisations 1.6 16v 128 ch, 2.0 16v 140 ch et dCi 105 ch. Toutes couplées à une boîte de vitesses mécanique à 6 rapports. Au rayon des équipements on note l'apparition du système de nabigation Carminat TomTom (500 €).

Commercialisation au printemps pour des tarifs proches de l'actuelle. Ceux de la version GT n'ont pas encore été dévoilés. Les tarifs augmentent légèrement et s'étendent de 12 800 € à 25 600 €.

Mégane 3 RS

Livrée dans un coloris jaune "Trophy", la nouvelle compacte de Dieppe gagne 20 ch en accueillant le 2.0 T de dernière génération. Cette Mégane RS affiche désormais 250 chevaux sur le banc. Ce bloc est associé à une boîte six à rapports courts, pour un couple de 340 Nm disponible sur une plage plus importante. Les dessous ont été optimisés et comme par le passé, les clients auront le choix entre deux châssis - Sport ou Cup - le dernier bénéficiant d'un différentiel à glissement limité, garant d'une meilleure motricité. Renault Sport a également doté sa compacte d'un train avant à pivot indépendant, censé apporter une note plus incisive aux trajectoires. L'ESP est quant à lui totalement déconnectable. Renault Sport parle d'un véhicule "sans concession". En ce qui concerne le reste, impossible de vous en dire plus pour le moment puisque sur le stand Renault, cette Megane RS est une diva impénétrable. Esthétiquement, et comparé à d'autres modèles de la famille Mégane, cette RS est une réussite. On aime particulièrement ces splendides jantes 18'' et ce nez très bas qui nous rappelle la Formule 1 R28. Les tarifs restent pour le moment confidentiels, ainsi que la date de commercialisation. On pencherait tout de même pour l'été.

Maybach Zeppelin : la plus prestigieuse des prestigieuses

Pour ce salon de Genève, Maybach a décidé de faire revivre l’appellation Zeppelin déjà utilisée pour l’un de ses modèles dans les années 30. Cette version la plus luxueuse sera disponible uniquement à 100 exemplaires sur la carrosserie 57 et 62 dans le monde.
Ce nouveau modèle phare de la marque reprend la plateforme technique des 57S et 62S. Sous le capot, on retrouve donc le V12 6.0 de 640 ch qui gagne au passage 28 ch. A l’intérieur du compartiment moteur, une plaquette portant l’inscription « Maybach Zeppelin-One of 100 » rappelle l’exclusivité de ce modèle qui est capable d’atteindre 275 km/h en vitesse de pointe pour le 57S avec un 0 à 100 km/h abattu en 4,9s.
Extérieurement, la Zeppelin se caractérise par des jantes 20 pouces et par sa teinte bicolore mais les clients pourront la choisir dans la teinte de leur choix. A l’intérieur, c’est le grand luxe avec notamment une sellerie en cuir beige mais surtout la possibilité d’opter en option pour un diffuseur de parfum situé sur la console centrale arrière. Un petit raffinement vendu en Allemagne au prix de 3950 €.
La Maybach Zeppelin 57S sera vendue à un prix avoisinant les 486 000 € et 566 000 € pour la 62S.

Mini John Cooper Works Cabrio, puissance et turbulences

+ Mini Cooper S Cabrio

Première première mondiale pour Mini avec cette version JCW de la toute récente Cabrio. La décapotée peut maintenant mettre des déculottées aux culottées qui viendraient se frotter avec son THP 1.6l porté à 211 ch. Troisième représentante de la gamme JCW après la Cooper et la Clubman, cette JCW Cabrio reprend, outre le moulin, le traditionnel Rouge tomate et les 2 stries noires de capot traditionnelles chez le préparateur attitré de la marque. Les freins et les jantes sont spécifiques

La capote à fonction toit ouvrant (si si) est toujours là et si l'envie vous prend, vous pourrez tenter un 0 à 100 km/h en 6.9s et pousser ensuite à 235 km/h en pointe. Ce petit joujou consomme 7.1 litres aux 100km et sera légèrement malussé en France puisqu'il rejette 169 gr CO2/km. Son tarif devrait tourner aux alentours de 31.000 euros.

Rauno Aaltonen et Timo Makinen doivent bien rigoler quand même ...

La Mini Cooper Cabrio faisait également ses débuts européens, et sincèrement, ce genre de version est largement suffisant.

Renault Mégane Estate

Décidément, la Renault Mégane 3 prend un malin plaisir à ne jamais être là où on l'attend. Après une berline plutôt fade, et à l'inverse une version coupé fort séduisante, c'est au tour du break (baptisé Estate chez Renault) de faire ses premiers pas.

Et là encore surprise, puisque le choix stylistique adopté par le Losange privilégie de nouveau le dynamisme. La poupe en est naturellement le principal acteur... et bénéficiaire. Notons ainsi l'apparition de feux très originaux en D et d'une lunette très inclinée qui donne à la Megane Estate des faux airs de break de chasse.

Mais de faux-airs seulement. Par rapport à la berline, le gain de 26 cm en longueur (à 4,56 m, soit 6 cm de plus que l'ancienne génération) profite presque intégralement au porte-à-faux arrière. Principal intéressé, le coffre voit ainsi son volume progresser de 25 %, pour un total de 524 litres. Une valeur dans la très bonne moyenne du segment, qui atteint même 1.595 litres une fois la banquette rabattue.

Sous le capot, la Mégane Estate conserve logiquement la dotation de la berline (soit pas moins de 13 motorisations : 6 essence et 7 Diesel). Seule exception : le 2.0 turbo de 250 ch, propriété exclusive de la version estampillée Renault Sport.

la Golf GTi

Étrange pratique qui consiste à exposer un modèle le mardi (la Polo en l'occurrence) et d'autres le lendemain. Idéal pour passer à côté de certaines nouveautés ! Heureusement, Genève est un salon à taille humaine et on repasse souvent sur les stands déjà arpentés.

Le mercredi c'est donc GTi. L'auto a déjà été présentée au Mondial sous forme d'un show-car plus pré-série que vraiment concept, elle est de retour à Genève dans sa version définitive puisqu'elle sera commercialisée au printemps.

Cette Golf VI GTi ne choquera personne extérieurement. Toutefois, elle devrait procurer quelques bonnes sensations avec son 2.0l TSi de 210 ch et 280 Nm de couple dès 1800 tr/mn. Le 0 à 100 km/h est expédié en 6.9s, la v-max est de 240 km/h alors que le train avant sera aidé par un différentiel électronique à glissement limité XDS pour offrir un comportement sans reproche. Abaissée de 22 mm, la caisse est suspendue grâce à des éléments totalement retravaillés et le DCC (Controle Chassis adaptatif) ne sera qu'une option.

Tarif attendu autour de 27.000 euros

Kia N°3 Concept

Avec cette nouvelle étude, Peter Schreyer conforte son image de jeune designer qui monte. Déjà auteur des dernières productions à succès du constructeur coréen comme le Soul ou la Cee'd, il a relevé le défi de présenter à Genève un minispace aux lignes à la fois chics et novatrices dans un segment où le consensuel l'emporte trop souvent.

Qu'on se le dise, Kia a plusieurs atouts dans son jeu et compte bien faire parler de lui avec autre chose que de simples arguments tarifaires ou des garanties hors-norme. En témoigne ce nouveau concept du manufacturier de l'Empire du Matin Calme. On vous l'accorde, le nom est plutôt abscons et résulte sans doute d'une séance de brainstorming paresseuse.

Bien plus fructueux fut le dessin de la proue avec des phares au look acéré très aguicheur. Nouveauté, la calandre en lame de rasoir, censée incarnée la nouvelle identité visuelle de Kia évolue de nouveau pour aller vers une forme de cacahuète allongée tout en restant anguleuse. A l'intérieur , le revêtement des sièges fait penser à des dunes de sable striées par le vent. Toutefois, le clou du spectacle vient de l'immense toit panoramique soutenu par un unique montant transversal et, chose inédite, oblique.

Long de 4,04 m, le Kia N°3 Concept jouera dans la cour des Opel Meriva, Renault Grand Modus et... Kia Soul ! Certes, le crossover coréen sera plus directement confrontés au Nissan Cube 3 et Toyota Urban Cruiser mais il y a tout de même de quoi être assez circonspect devant ce risque potentiel de cannibalisation.