Sortie de route fatale pour un
jeune étudiantSous la violence du choc, la voiture s’est littéralement
enroulée autour de l’arbre.
Sous la violence du choc, la voiture s’est littéralement enroulée autour de
l’arbre.
Un étudiant
de 21 ans, Jean Renner, rentrait chez lui, hier, lorsque son véhicule a percuté
un arbre. Il est mort sur le coup.
Hier, il est
13 h 40. Jean Renner est sur le point de rejoindre le domicile de ses parents,
rue Nicolas-Poirier à Faulquemont, lorsqu’il perd le contrôle de son véhicule.
La scène se déroule trois cents mètres après la sortie du village de Herny, en
rase campagne. «
Selon un témoin, la victime aurait entrepris le dépassement
d’un camion et d’une voiture. Son véhicule aurait alors glissé vers le
bas-côté, "en crabe", avant de percuter un arbre de manière très
brutale », indique le lieutenant Stibling, commandant la brigade de
gendarmerie de Faulquemont. L’impact se situe côté passager mais sous la
violence du choc, c’est toute la voiture qui s’est enroulée autour de l’arbre.
Malgré
l’intervention rapide et massive des secours de Rémilly, ceux-ci ne peuvent
rien pour le jeune Faulquinois : il est décédé sur le coup. «
A ce moment de
la journée, la visibilité était bonne mais la chaussée était humide »,
poursuit le lieutenant Stibling, qui insiste : «O
n est sans nouvelles des
conducteurs du camion et de la voiture impliqués dans le dépassement. Nous les
invitons à se mettre en contact avec nos services, ainsi que tous les témoins
susceptibles de faire avancer l’enquête. »
Etudiant en bac pro sécurité et prévention à Bruyères (Vosges), Jean Renner
allait fêter ses 22 ans au mois de mars. Comme beaucoup de jeunes de son âge,
il s’apprêtait à passer le week-end chez ses parents. Bien connu à Faulquemont,
il était par ailleurs sapeur-pompier volontaire dans la localité depuis
plusieurs années. Présent sur les lieux du drame, le chef de corps, le
capitaine Dupont, parle de la victime comme d’un «
garçon très dévoué pour la
noble cause, volontaire, disponible et très apprécié par ses collègues et amis ».
«
Il avait d’ailleurs passé presque toutes ses vacances de Noël à la caserne »,
conclut le capitaine qui s’associe, au nom du corps des sapeurs-pompiers, à la
douleur de la famille.
Nicolas
THIERCY.
Publié le
16/01/2010 tirer sur républicain lorrain